A la Plaza Mayor, Madrid (près de la statue du cheval) à midi
Les Mujeres de Negro de Madrid
vous invitent
à une vigie en noir et en silence.
En commemoration du 24 mai Journée Internationale des Femmes pour la Paix et le Desarmement
Confrontant
«une paix» basée sur les intérêts des classes puissantes et pas sur les intérêts de la population civile.
LES FEMMES EN NOIR DE MADRID CONTRE LA GUERRE
Dénoncent :
♀ La régression des droits humains et des droits des femmes.
♀ La politique de la peur qui criminalise les mouvements sociaux.
♀ L’existence des gros business qui ne sont pas en crise, parmi lesquels se trouvent ceux qui sont impliqués dans le commerce des armes.
Notre admiration, notre solidarité et notre soutien va aux femmes qui:
♀ Défendent l’idée que la résistance féministe face à la guerre et la destruction est une lutte pour la vie et la survie.
♀ Dans des situations de guerre, transforment l’indignation en résistance non-violente; le désespoir en actes publics de désobéissance civile.
Expulsons la guerre et la violence
de l’histoire et de nos vies.
28012 – Madrid
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Confrontant «une paix» basée sur les intérêts des classes puissantes et pas sur les intérêts de la population civile
Les politiques utilisées dans cette crise sont nuisibles pour les gens, spécialement pour les femmes: rareté des ressources; perte de droits, un poids excessif de prise en charge et de préoccupations… tandis que les guerres et la militarisation sont soutenues et que l’économie de guerre est maintenues et connectée à la finance.
La domination internationale est renforcée par l’intermédiaire de l’OTAN, le trafic d’armes et le contrôle de l’information. Cette crise se développe comme une guerre psychologique qui empoigne la population civile.
Les Femmes en Noir de Madrid contre la guerre dénoncent:
♀ Une « paix » basée sur les intérêts des classes puissantes et pas sur les intérêts de la population civile.
♀ L’augmentation du nombre de personnes qui n’ont pas la possibilité de contrôler leur propre vie: le pouvoir de décision appartient à quelques-uns.
♀ Une peur croissante à cause du chômage, la pauvreté et l’insécurité, une peur qui est utilisée comme instrument politique.
♀ Les conséquences de cette politique de la peur qui aboutit à la criminalisation des mouvements sociaux. Ceux qui protestent sont considérés comme coupables. Des attitudes non-violentes, des actions et des manifestations sont considérés comme des délits.
♀ Les difficultés que la crise a imposées aux familles tombent principalement sur les femmes. Pour à vivre, elle abaissera ses attentes, sa santé en souffrira et cela les obligera à rester à la maison, avec moins d’opportunités, leur refusant un travail public et social et une vie politique.
♀ L’existence de grands business qui ne sont pas en crise parmi lesquels le commerce des armes et la participation financière à l’industrie militaire.
♀ Le système financier qui reçoit le plus de soutien et de ressources, et qui permet aussi que des actes nuisibles et délictueux restent impunis.
Notre admiration, solidarité et soutien aux femmes qui:
♀ résistent activement contre la perte de tout ce qui a été gagné jusqu’à présent.
♀ croient que les racines de la violence se trouvent dans la structure du pouvoir, dans lequel la militarisation est un des joueurs majeurs, et dénoncent cette politique.
♀ réalisent que la peur est le fruit du chômage, de la pauvreté et de l’insécurité… et qu’elle est vaincue par l’amitié, le soutien mutuel et la solidarité.
♀ savent que la résistance des femmes à la guerre et la destruction est la lutte pour la vie et la survie.
♀ dans des situations de guerre, leur attitude et leur position transforment l’indignation en résistance non-violente; le désespoir en actes publics de désobéissance civile, et la tristesse et l’impuissance en solidarité.
Ce 24e jour du mois de mai nous affirmons notre confiance dans le dialogue, la justice et la non-violence comme moyen d’entente entre les peuples.
Traduit de l’anglais Edith Rubinstein, Bélgica