Convocations en Français 2017


CONVOCATION 26 novembre 2017: Non aux foires aux armes

Desarma Madrid
Non aux foires aux armes


Ce 14 mars passé, 19 militantes ont organisé une action non-violente devant les portes de IFEMA (foire d’armements de Madrid) à Madrid pour protester contre la foire d’armes d’ HOMSEC 2017 (la foire commerciale internationale pour la technologie de la sécurité), un événement qui rassemble des marchands d’armes et des autorités publiques et privées, qui bénéficie du business de la guerre ; des entreprises privées de sécurité militaire et des entreprises de vidéos de surveillance comme Navantia ou ISDEF (Défense internationale et sécurité du pays), parmi d’autres.
Dans sa communication avec IFEMA, la plateforme de Desarma Madrid (désarmer Madrid) avait exigé l’annulation de l’événement et avait appelé à l’usage des espaces publics pour promouvoir une culture de paix et pas des vitrines pour la guerre et la violence.
Pendant l’action, plusieurs bannières ont ét dépliées devant la porte avec le slogan « Désarmer Madrid » tandis que six personnes – le nombre de cette édition dans la foire – se sont couverte de peinture rouge pour représenter le sang versé par les victimes de guerres. Un autre groupe plus nombreux portait des panneaux avec les noms de certains pays où ces armes étaient utilisées – la Syrie, la Libye, le Yémen, la Palestine, et l’irak parmi d’autres. La police est intervenue et a arrêté 19 personnes.

Des mois plus tard, la Délégation gouvernementale imposé des amendes totalisant 11.419 €. Il est ironique que la Loi fondamentale pour la Protection de la sécurité citoyenne (connue communément comme la « loi bâillon ») soit utilisée pour criminaliser ceux qui de manière non-violente dénonce la barbarie de la guerre, et que la législation espagnole qui établit que cette autorisation d’exporter des armes devrait être refusée si elles peuvent être utilisées pour perturber la paix, la stabilité ou la sécurité dans n’importe quelle zone mondiale ou régionale (Ley 53/2007) soit oubliée.

Nous refusons que les espaces publics soient utilisés pour accommoder des événements qui fomentent la culture de la guerre.

Nous rejetons les modèles répressifs de sécurité centrés sur des menaces militaires à l’intégrité territoriale et politique des Etats.

Nous croyons en un modèle de société qui défend le droit à une vie libre de violence, de pauvreté et de peur.

Nous voulons un modèle intégral de sécurité humaine qui inclut d’autres aspects sécuritaires comme l’économie, l’alimentation et l’environnement.

Si dénoncer que le gouvernement d’Espagne ne respecte pas ses obligations concernant les droits humains et ne se conforment pas aux régulations concernant le commerce des armes, à l’intérieur comme internationalement, c’est désobéir…

Si dénoncer des seigneurs de guerre s’enrichissent au prix de la souffrance de millions de gens dans le monde, est désobéir à la loi…

alors,

Nous continuerons à désobéir !
Non à la loi bâillon !

Traduit de l’anglais par Edith Rubinstein, Bélgica

Des nouvelles (en espagnol) sur l’action du 14 mars:
Nouvelle dans “El Salto
Nouvelle dans “La Marea
Vidéo de l’action


CONVOCATION 29 octobre 2017 : Comme femme, mon pays est le monde entier

Comme femme, mon pays est le monde entier


Les Femmes en Noir de Madrid sont très préoccupées et perturbées par la situation actuelle en Catalogne et dans le reste de l’Espagne.
Nous sommes aussi perplexes que tous les autres problèmes qui harcellent notre société aient disparus des médias et des préoccupations des gouvernements comme s’ils n’existaient plus.

Les deux gouvernements disent qu’ils parlent au nom du peuple quand en réalité ils parlent dans les intérêts de leur propre parti. Et entre les deux, ils ont réussi à ce que nous nous considérions nous-mêmes comme les ennemis les uns des l’autre.

L’intimidation, la peur et la violence, les mêmes tactiques qu’ils utilisent pour confronter le conflit par la force, sont une pure militarisation de la conscience.

Comme Femmes en Noir nous ne voulons pas qu’ils nous divisent, qu’ils nous séparent comme si nous étions ennemies, et faire usage de la force : Pas en notre nom ni avec notre argent !

Comme Femmes en Noir, nous voulons :

Résoudre les conflits d’une autre manière : nous écouter les unes, les autres, faire attention avec la manière dont les choses sont dites et faites, évitez de jeter plus d’huile sur le feu.

Etendre les ponts entre le peuple et les communautés, se mettre soi-même dans les souliers de l’autre personne, connaître leurs priorités et essayer de les comprendre, les rencontrer comme des femmes sans frontières.

Travailler en collaboration pour réaliser un progrès social et un progrès pour les femmes.

Demander aux gouvernements de travailler vraiment pour le peuple plutôt que de nous diviser davantage qu’ils ne l’ont déjà fait.

Nous faisons appel contre le lancement de mesures exceptionnelles et les impositions des deux parties, et appelons à un dialogue et une négociation démocratique et participative.

Femmes en Noir, basées sur leur plateforme féministe, antimilitariste et de non violence, nous exprimons notre conviction que des alternatives doivent être recherchées pour apprendre comment prévenir des conflits entraînant plus de violence, et plutôt chercher une plus grande équité et une plus grande justice pour la société civile.

Il ne suffit pas d’être contre la violence et la guerre. On doit analyser les causes qui produisent les guerres afin de les éviter.

Traduit de l’anglais par Edith Rubinstein, Bélgica
Aussi traduit par Concha de Sena, Madrid

Des photos ici


CONVOCATION 25 juin 2017: Nous voulons accueillir MAINTENANT !

Nous voulons accueillir MAINTENANT !!


Les Femmes en Noir se joignent à la campagne Queremos Acoger Ya!” [Nous voulons accueillir maintenant]. La Journée mondiale des réfugiés est commémorée le 20 juin. Le 15 juin est la journée contre les Centros de Internamiento de Extranjeros (CIEs) [homologues des Centres de rétention administrative (C.R.A.) en France].

65 millions de personnes fuient leur pays à cause d’un conflit armé, la violence, les persécutions et la violation des droits humains. Aucun fond n’est mis de côté pour aider ces gens. On le dépense pour empêcher leur entrée, resserrant les lois d’asile, achetant des pays tiers avec des accords illégaux pour détenir ceux qui cherchent refuge, des pays qui sont peu sûrs en termes de droits humains. L’an dernier, l’Europe a dépensé 15.000 millions d’euros pour des barrières de frontières.

En 2015, l’Europe est arrivé à un accord pour redistribuer endéans les deux ans, 120.000 réfugiés d’Italie, de Grèce, de Turquie ou du Liban. Le gouvernement espagnol s’est engagé à prendre 17.337 réfugiés. La période pour respecter ces obligations se termine en septembre et jusqu’à présent nous avons accueilli seulement 1.300 personnes.

En plus de ceux-ci, 1.260.000 personnes déplacées, qui ne fuyaient pas seulement des guerres, ont cherché refuge en Europe en 2016. De ceux-ci, 15.700 ont demandé protection en Espagne. Pendant cette année, presque 7.000 personnes sont mortes dans la Méditerranée dont beaucoup de mineurs. Au lieu d leur offrir protection dans notre pays, 25 personnes sont rapatriées chaque jour.

L’an dernier, plus de 10 millions d’euros ont été dépensés pour maintenir les CIEs, malgré leur inefficacité démontrée.

Les Femmes en Noir contre la Guerre ont rejoint des centaines d’organisations et de collectifs pour réclamer que le gouvernement d’Espagne accueille les réfugiés et leur accorde protection. Si le gouvernement ne remplit pas ses engagements, les citoyens ont l’obligation morale d’agir.

Nous voulons une Europe qui reçoive les réfugiés avec toutes les garanties et le respect pour leur dignité et leurs droits humains. Nous demandons que leurs besoins légaux et de bien-être soient couverts.

Nous voulons voir établis des pistes légales et sûres ainsi que l’ouverture de corridors humanitaires, pour aider les réfugiés à chercher asile avant de quitter leur pays d’origine dans les ambassades et les consulats du pays où ils souhaitent aller, par un passeport humanitaire ou une relocalisation ou un regroupement familial. Nous demandons que des gens ne soient pas envoyés dans des pays qui sont peu sûrs et que les accords avec ces pays concernant le contrôle des frontières et le retour soient suspendus.

Nous demandons des mesures urgentes pour accueillir des gens qui sont particulièrement vulnérables comme des enfants, des adolescents, des femmes et des personnes LGBT. Nous réclamons des actions pour interférer dans des passages dangereux ou des routes sur lesquels des femmes et des jeunes filles subissent des assauts, des violations, une humiliation, un kidnapping et la prostitution.

Nous voulons une protection spéciale des défenseurs des droits humains, ainsi que pour des personnes qui rejettent l’usage des armes, les objecteurs de conscience et les déserteurs.

Nous voulons la fin du commerce des armes, de sorte que les armes n’aboutissent pas dans des pays expérimentant un conflit armé ou ceux dans lesquels il y a une claire violation des droits humains des gens.

Nous voulons que le gouvernement d’Espagne respecte le droit international et les obligations acquises.

ASSEZ D’EXCUSES, PLUS DE BARRIERES, NOUS VOULONS ACCUEILLIR MAINTENANT !

On peut suivre la situation sur les réfugiés en Espagne sur http://venidya.org/

Traduit de l’anglais par Edith Rubinstein, Bélgica

Des photos ici


CONVOCATION 28 Mai 2017: 24 Mai, Journée Internationale des Femmes pour la Paix et le Désarmement

24 Mai, Journée Internationale des Femmes pour la Paix et le Désarmement


La Journée internationale des femmes pour la paix et le désarmement a été créée le 24 mai 1982 par un groupe de femmes européennes pacifistes, féministes et antimilitariste, qui se sont réunies pour manifester contre les armes nucléaires et l’accroissement de l’armement. Parmi elles, les femmes du Camp de Paix de Greenham Common (Angleterre) ont été actives de 1981 à 2000.

Les Femmes en Noir considèrent la guerre comme le plus grand responsable de toutes les violences contre les femmes, la société et l’écosystème. Nous nous rendons compte que la force et la guerre constituent le langage de tout pouvoir équipé pour continuer ce statut et l’utiliser contre les femmes de manière générale. C’est le pouvoir que nous leur avons donné quand nous avons accepté nous-mêmes d’être manipulées et trompées à penser que la guerre était un moindre mal, qu’elle était nécessaire. Cette tromperie a pris racine dans des gouvernements d’hommes au cours de l’histoire, mais les femmes ont aussi leur part de responsabilité en soutenant cette position.

Ils nous ont fait internaliser que nous sommes nés violents et que des réponses violentes comme l’est la guerre, était naturelles. Nous maintenons que la violence est une réponse culturelle, qui est apprise et peut donc être changée. Cette modification commencera quand nous choisirons une éducation focalisée sur la compréhension que nous faisons partie d’un tout et que tous les gens ensemble sont essentiels pour travailler et vivre dans la dignité, un objectif qui est désirable, possible et impératif. Ce serait une transformation personnelle et sociale non violente qui ôterait le contrôle des puissants et bénéficierait à tout le monde.

Tout au cours de l’histoire, il y a eu des femmes qui ont dit NON et se sont opposées aux guerres, qui ont désobéi. Elles ont vu que des guerres étaient principalement menées contre elles et contre ce qu’elles aimaient le plus, leurs enfants, leur famille, leur vie. Les femmes ont toujours perdu, qu’elles soient du côté des vainqueurs ou des perdants et ont toujours rempli le rôle le plus difficile de reconstruire une nouvelle structure sociale, de plus en plus ardu après chaque guerres se succédant. Ce sont les femmes qui ont défendu l’idée qu’on enseigne aux enfants depuis la naissance un rôle ou un autre et que les jouets guerriers préparent les enfants à exercer la force et à penser que la guerre est la norme.

Ce sont les femmes que nous reconnaissons et que nous voulons sauver de l’ostracisme et leur rendre justice, de sorte qu’elles serviront de modèle pour surmonter la culture de pouvoir militariste dans laquelle nous sommes éduqués et de sorte que nous ne devions pas toujours recommencer à zéro. Nous voulons témoigner qu’il y a une autre manière de réaliser la justice, l’équité et la solidarité. C’est pour cela que nous déclarons qu’il devrait y avoir une place aux négociations de paix pour des femmes qui apportent leur richesse de connaissance, afin que la Paix puisse être réelle plutôt que simplement une autre distribution de pouvoir.

Aujourd’hui, nous rendons hommage à toutes nos sœurs du réseau des femmes en Noir ; toutes celles la mise en œuvre des droits des femmes sur qui luttent contre la guerre, pour les droits humains et la mise en oeuvre des droits des femmes sur toute la planète.

Nous nous souvenons spécialement :

les femmes d’Ecosse dans un campement contre la guerre et les armes nucléaires (les sous-marins Trident) à la base militaire de Coulport, les 8-16 juillet.

nos sœurs du réseau des Femmes en Noir, la Ruta Pacífica de las Mujeres en Colombie et toutes les femmes colombiennes engagées dans le processus de paix et bannissant la culture de la guerre qui leur a été imposée ces dernières années.

Les dépenses militaires dans le budget national pour 2017 augmenteront de 32% :
Objectez contre les dépenses militaires dans votre feuille d’impôt comme un moyen au service de la Paix !

http://www.nodo50.org/objecionfiscal/

« Pas un euro, ni une femme, ni un homme, ni une pensée pour la guerre »

Traduit de l’anglais par Edith Rubinstein, Bélgica

Des photos ici


CONVOCATION 26 Mars 2017: La securité des femmes

LA SECURITE DES FEMMES


On accepte socialement que la sécurité humaine, et spécialement la sécurité des femmes, concerne les Fuerzas y Cuerpos de Seguridad del Estado (les Forces et Corps de sécurité de l’État) et l’armée. Nous croyons, cependant, que la sécurité humaine va au-delà de l’intervention de l’armée ou de la police. Quand on parle de sécurité, on doit parler aussi de sécurité alimentaire, environnementale, économique, etc. Dans les deux sphères, celle de la famille et celle du travail, la vie des femmes est conditionnée par la violence exercée contre elles. Une femme est tuée ou maltraitée pour ne pas rencontrer les attentes désirées. Tant que les gouvernements considèrent que cette violence est une matière privée, elle sera toujours présente dans nos sociétés. La sécurité est l’absence de violence contre les femmes et l’égalité d’accès au pouvoir politique, social et économique. La lutte contre la violence envers les femmes doit être incorporée dans des stratégies de sécurité pour chaque pays, localité, communauté et tous les groupes sociaux.

Des dépenses militaires n’apportent pas de sécurité aux femmes, elles sont un gaspillage économique et militarisent la société. De telles dépenses sont inutiles et nous pensons que cet argent devrait être investi dans des dépenses sociales utiles. Alors que les dépenses militaires de l’Espagne, distribuées dans des sections variées, ont été de 42.000 millions d’euros en 2016, le budget pour lutter contre la violence de genre est de 25,2 millions d’euros, et le manque de crédits pour des personnes à charge a résulté qu’il y a presque 400.000 personnes à charge qui ne reçoivent pas d’assistance. Et maintenant, nous entendons des requêtes pour les pays augmentent leur contribution à l’OTAN, alors qu’en même temps la solution néglige de se débarrasser de ces sortes d’organisations criminelles qui sont en faveur de la guerre, et qu’il a été démontré qu’un des ennemis majeurs des femmes est la guerre.

Les Femmes en Noir – Madrid contre la guerre revendiquent:

Que l’État considère la violence contre les femmes comme un problème de sécurité nationale et que le gouvernement légifère afin qu’un jour les femmes puissent vivre en sécurité.

Qu’il y ait des dispositions économiques pour la Ley Organica 1/2004 de Medidas de Proteccion Integral contra la Violencia de Genero (la loi pour protéger contre la violence de genre) afin de progresser vers une société qui soit plus juste et plus égalitaire.

Que les dépenses pour l’armée soient, au lieu de cela, destinées à la santé, la culture, la coopération sociale et éducationnelle et la sécurité des femmes.

Un changement dans la politique de l’éducation avec une vision complète et à longue terme qui abordera l’inégalité de genre comme la racine du problème.

Que des organisations nationales comme l’ONU considèrent la guerre comme une menace pour les femmes et exhortent les gouvernements à démilitariser leurs pays respectifs.

Que nous réalisons que chaque personne a une responsabilité à stopper la violence contre les femmes.

Traduit de l’anglais par Edith Rubinstein, Bélgica

Des photos ici


CONVOCATION 29 Janvier 2017: JOURNÉE SCOLAIRE DE LA NONVIOLENCE

Journée Scolaire de la Nonviolence


Toujours, depuis 1964, le 30 janvier est commémoré comme la Journée scolaire de la non violence en mémoire de Gandhi et les valeurs qu’il représente.

Les Femmes en Noir, en conformité avec leur idéologie féministe, antimilitariste et de non violence, expriment qu’elles sont convaincues qu’il est impératif de chercher des alternatives pour apprendre comment des conflits ne résultent pas à plus de violence, mais plutôt à une plus grande équité et justice pour la société civile. La nécessité de la non violence devient plus urgente avec chaque jour qui passe. Le nombre de conflits guerriers qui existe aujourd’hui est alarmant. Certains de ces conflits sont oubliés et d’autres, comme la guerre en Syrie, sont mieux connues à cause de leurs conséquences : les réfugiés qui arrivent à nos portes.

Il ne suffit pas d’être contre la violence et la guerre. On doit analyser les causes qui conduisent à la guerre afin de l’éviter. La tendance de nos gouvernements de maintenir les privilèges des plus favorisés avec des murs et des grillages ; les déportations illégales de ceux qui sont sans papiers ; le refus d’asile ; la violation de lois signées internationalement ; le refus de fournir des soins médicaux universels ; la stigmatisation de l’émigrant basée sur la croyance qu’ils nous prennent nos emplois ou consomment nos ressources ; et le mouvement en recul des droits des femmes sont un moyen de promouvoir des valeurs qui correspondent à un modèle social de violence, créant la peur, le contrôle social, le machisme, l’obéissance aveugle, les relations pouvoir/soumission, la résolution de conflits par la violence et la force et le dédain pour des gens considérés comme plus faibles et différents.

Nous dénonçons le militarisme de nos sociétés qui inculquent l’idée de la défense armée, dans laquelle la guerre et la violence sont les seules solutions.

En outre, nous déclarons notre préoccupation au sujet de la résurgence de valeurs machos dans les classes, l’usage de la violence pour résoudre des conflits, l’augmentation des relations pouvoir/soumission parmi les étudiants et les coupures constantes dans le budget de l’éducation destiné à l’éducation publique, alors que celui prévu pour l’éducation privée augmente. Nous sommes aussi inquiètes qu’on continue sans contester le budget de la défense qui augmente fortement.

Les Femmes en Noir veulent des écoles qui collaborent à la construction d’une société qui lutte pour la paix et dans ce but, nous pensons que :

Il est urgent et nécessaire de renforcer l’Education pour la Paix avec une perspective de genre, qui a comme son but la formation de personnes « non violentes » et qu’il y ait un budget et un soutien pour le rendre possible.

La non violence est une trajectoire, un processus, un apprentissage continu pour l’individu ainsi que pour les relations humaines ; c’est un instrument éthique pour une transformation sociale, qui renforce ceux qui la pratique et ôte le pouvoir aux violents.

Il est nécessaire de travailler à l’école et dans la société pour une égalité qui ne répétera pas la violence et le pouvoir du patriarcat. Nous tous, et chacun de nous, nous sommes responsables qu’il ya ait une violence croissante dans le monde ou qu’elle disparaisse.

A l’occasion de cet anniversaire de la célébration de la paix, nous nous joignons à la campagne des femmes des Etats-Unis contre la politique xénophobe et macho de Donald Trump. Comme elles, nous croyons que le programme de ce président assume une inversion au chemin de la paix et aux réalisations en droits humains, une indication de plus de la résurgence du fascisme dans le monde.

“Un pays n’est pas plus fort d’après le nombre de soldats qu’il a, mais il est plutôt basé sur le taux d’alphabétisme.”
“C’est vrai que la plume est plus forte que le sabre ; l’éducation effraie ceux qui emploient la terreur.”
“Le meilleur moyen pour lutter contre le terrorisme est très simple : éduquer la prochaine génération.”

Malala Yousafzai
(adolescente pakistanaise, Prix Nobel de la paix en 2014)

Traduit de l’anglais par Edith Rubinstein, Bélgica